Chouaib SahnounLa crise entre l’Algérie et le Royaume du Maroc qui a conduit à la fermeture, fin octobre, du gazoduc Maghreb-Europe, continue d’affecter l’Espagne qui éprouve toujours des difficultés à s’approvisionner en gaz naturel depuis l’Algérie.La crise entre la Russie et l’Ukraine n’impactera pas autant l’Espagne que celle entre le Royaume du Maroc et l’Algérie, en termes d’approvisionnement en gaz.Depuis la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe (GME) traversant le Royaume du Maroc, l’Espagne est contrainte de s’approvisionner en gaz naturel liquéfié sur les marchés internationaux, ce qui lui revient plus cher, fait savoir Atalayar.Ceci en précisant que cette semaine, le prix du baril de pétrole brut a déjà atteint 90 dollars, soit 30 dollars de plus que les prévisions de l’Exécutif espagnol pour 2022.De même, le coût de l’électricité reste élevé en raison des prix du gaz et de l’essence qui continuent de grimper.
Actuellement, l’Espagne importe un peu plus de 9% de gaz de la Russie, et pourrait se rabattre sur d’autres pays producteurs en cas d’une éventuelle coupure d’approvisionnement.« Il est évident que nous sommes affectés par l’évolution du prix du gaz à un moment où la demande des marchés asiatiques n’est pas très importante.Il y a aussi les tensions avec la Russie qui reste le premier fournisseur de gaz naturel de la plupart des pays européens », a reconnu Teresa Ribera, la troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique.La fermeture du gazoduc Maghreb-Europe continue donc d’affecter l’Espagne qui a du mal à combler les 6 milliards de mètres cubes de gaz que lui fournissait l’Algérie à travers ce gazoduc.Elle se contente désormais du Medgaz, le gazoduc de capacité plus réduite que le gazoduc Maghreb-Europe, qui la relie directement à l’Algérie, et d’importer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL).
La ministre Ribera rassure que l’Espagne est à l’abri de toute éventuelle rupture d’approvisionnement en gaz, alors que certains experts mettent en garde contre la vulnérabilité de l’Espagne.Les gouvernements algérien et espagnol ont conclu un accord pour augmenter la capacité de transport du Medgaz de 8 à 10 milliards de mètres cubes par an.À fin novembre, l’Algérie fournissait plus de 40% (44,5%) du gaz dont a besoin l’Espagne, loin devant les États-Unis (13,3%), le Nigeria (10,9%), la Russie (8,7%), le Qatar (6,7%), la France (4,6%), Trinité-et-Tobago (3,3%) et la Norvège (2,9%).Mieux, Enagás a mis en place un plan de sécurité pour faciliter l’importation du GNL dans les six usines de regazéification situées entre autres à Barcelone, à Gijón, à Carthagène et à Huelva.
Chouaib Sahnoun
La crise entre l’Algérie et le Royaume du Maroc qui a conduit à la fermeture, fin octobre, du gazoduc Maghreb-Europe, continue d’affecter l’Espagne qui éprouve toujours des difficultés à s’approvisionner en gaz naturel depuis l’Algérie.
La crise entre la Russie et l’Ukraine n’impactera pas autant l’Espagne que celle entre le Royaume du Maroc et l’Algérie, en termes d’approvisionnement en gaz.
Depuis la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe (GME) traversant le Royaume du Maroc, l’Espagne est contrainte de s’approvisionner en gaz naturel liquéfié sur les marchés internationaux, ce qui lui revient plus cher, fait savoir Atalayar.
Ceci en précisant que cette semaine, le prix du baril de pétrole brut a déjà atteint 90 dollars, soit 30 dollars de plus que les prévisions de l’Exécutif espagnol pour 2022.
De même, le coût de l’électricité reste élevé en raison des prix du gaz et de l’essence qui continuent de grimper.
Actuellement, l’Espagne importe un peu plus de 9% de gaz de la Russie, et pourrait se rabattre sur d’autres pays producteurs en cas d’une éventuelle coupure d’approvisionnement.
Actuellement, l’Espagne importe un peu plus de 9% de gaz de la Russie, et pourrait se rabattre sur d’autres pays producteurs en cas d’une éventuelle coupure d’approvisionnement.
« Il est évident que nous sommes affectés par l’évolution du prix du gaz à un moment où la demande des marchés asiatiques n’est pas très importante.
Il y a aussi les tensions avec la Russie qui reste le premier fournisseur de gaz naturel de la plupart des pays européens », a reconnu Teresa Ribera, la troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique.
La fermeture du gazoduc Maghreb-Europe continue donc d’affecter l’Espagne qui a du mal à combler les 6 milliards de mètres cubes de gaz que lui fournissait l’Algérie à travers ce gazoduc.
Elle se contente désormais du Medgaz, le gazoduc de capacité plus réduite que le gazoduc Maghreb-Europe, qui la relie directement à l’Algérie, et d’importer davantage de gaz naturel liquéfié (GNL).
La ministre Ribera rassure que l’Espagne est à l’abri de toute éventuelle rupture d’approvisionnement en gaz, alors que certains experts mettent en garde contre la vulnérabilité de l’Espagne.
La ministre Ribera rassure que l’Espagne est à l’abri de toute éventuelle rupture d’approvisionnement en gaz, alors que certains experts mettent en garde contre la vulnérabilité de l’Espagne.
Les gouvernements algérien et espagnol ont conclu un accord pour augmenter la capacité de transport du Medgaz de 8 à 10 milliards de mètres cubes par an.
À fin novembre, l’Algérie fournissait plus de 40% (44,5%) du gaz dont a besoin l’Espagne, loin devant les États-Unis (13,3%), le Nigeria (10,9%), la Russie (8,7%), le Qatar (6,7%), la France (4,6%), Trinité-et-Tobago (3,3%) et la Norvège (2,9%).
Mieux, Enagás a mis en place un plan de sécurité pour faciliter l’importation du GNL dans les six usines de regazéification situées entre autres à Barcelone, à Gijón, à Carthagène et à Huelva.