Depuis quelques jours, les posts sur les réseaux sociaux pleuvent pour commenter les échecs successifs des marocains à Tokyo en expliquant que plusieurs sportifs et cadres techniques exposent certaines vérités et mettre à nu les réalités au sein de quelques fédérations.
La délégation marocaine n’a pas réussi à remporter la moindre médaille jusqu’à ce mardi. Pis encore, les athlètes marocains sont souvent éliminés au tout début et montrent des niveaux très bas en comparaison avec leurs adversaires. On compare le Maroc avec la Tunisie, sans la citer, qui, avec une population moindre et avec très peu de moyens a réussi à ramener des médailles. Abdeslam Ameknassi, ancien champion du monde marocain de karaté, s’est lâché sur Facebook en expliquant qu’il a couru plus de quatre ans après sa prime de victoire en 2018 lors des championnats du monde de la discipline.
Le karatéka a expliqué que le fait de courir derrière 6000 dirhams lui a causé d’être marginalisé. C’est d’ailleurs la raison qui l’a poussé à changer de discipline et ne pas participer aux JO cette année, même si cela a été un rêve pour lui. De son côté, Anouar Boukharssa, le spécialiste du taekwondo connu pour avoir jeté sa médaille dans la mer quand il traversait la Méditerranée de façon irrégulière, ne s’est pas montré étonné par les résultats des athlètes marocains.
Selon ce dernier, la fédération est remplie d’incompétents et personne ne leur demande de rendre des comptes. Le même son de cloche ressort du coup de gueule de Fatima Zahra Abou Firass, la championne du monde de taekwondo. Par ailleurs, l’ancien cycliste, Saïd Ablouach, a expliqué que l’unique représentant de la discipline aux JO de Tokyo s’est débrouillé tout seul et la fédération ne lui a rien préparé et ne l’a jamais aidé.